dimanche 30 novembre 2008

DU MEME AUTEUR : Ph. DENIS



DU MEME AUTEUR : Ph. DENIS

PONT ERAMBOURG DE LA REVOLUTION A NOS JOURS
EDITIONS CHARLES CORLET. 1981.
UN VILLAGE DU BOCAGE : St DENIS DE MERE
L'ECHO DE LA SUISSE NORMANDE. 1986.
CLECY, CAPITALE DE LA SUISSE NORMANDE
EDITIONS CHARLES CORLET. 1988.
BALADES EN CALVAD'ORNE. (français/anglais)
L'ORNE COMBATTANTE. 1993-94.
VELODRAME
DERAILLEURS DERNIERES. DECEMBRE 1995. CAEN.
MONDEVILLE : LE QUARTIER CHARLOTTE CORDAY AU FIL DU TEMPS
EDITIONS LA PLANCHE A L’ANE. 1995. REEDITION EN 1999.
LE PERE NOEL ET LE LOUP. (conte)
OUEST-FRANCE. 24/12/96.
SUR LES TRACES DE TES ANCETRES
EDITIONS LA PLANCHE A L'ANE. T1 : 1995. T2 : 1997.
LE CYCLACTEUR
VELOCITE. N°43. SEPTEMBRE 1997. STRASBOURG.
CAEN : PROMENADE A LA PIERRE HEUZE
CO-AUTEUR. EDITIONS LA PIERRE QUI CHANTE. 1998.
MONDEVILLE SOUS LES COUVERTURES
EDITIONS LA PLANCHE A L'ANE. 1999.
HISTORIQUE DE MONDEVILLE
BULLETIN MUNICIPAL. DECEMBRE 1999. N°71.
EN FLANANT A CAHAN
EDITIONS LA PLANCHE A L'ANE. 2000

LE QUARTIER CH. CORDAY AU FIL DU TEMPS
BULLETINS MUNICIPAUX N° 74. OCTOBRE 2001 ET N°75. DECEMBRE 2001
LES JARDINS SECRETS DU MARAIS
EDITIONS LA PLANCHE A L'ANE. 2005
.
SITES WEB :
PONT EREMBOURG,VILLAGE FRONTIERE
http://monsite.orange.fr/ponterembourg


MONDEVILLE / MEMOIRES DU QUARTIER CH. CORDAY
http://monsite.orange.fr/histoire-ch.corday


CAHAN, UN VILLAGE DU BOCAGE NORMAND
http://monsite.orange.fr/cahan

mercredi 26 novembre 2008

ETYMO DES HAMEAUX ET DES LIEUX-DITS N°7



Le Désert : terre inculte. Toponyme fréquent dans le Bocage ( ex : Le Désert, petite commune près de Vassy).
Le Val Pichard : pichard , nom de personne, péjoratif «pivert» en ancien français.
La Vignonière : lieu couvert d’ajoncs (vignon).

ETYMO DES HAMEAUX ET DES LIEUX-DITS N°6



Le Biot : lieu planté de bouleaux. Toponyme fréquent dans la région (Le Moulin Biot à Condé sur Noireau, rue du Biot à Thury Harcourt).
Le Grand Béron : forme ancienne Beron, variante orthographique Berron, forme contractée Bron dérivé du nom de personne germanique transmis par baptême Bero (ber, ours).

Les Bordeaux : vient du germanique borda et de l’ancien français borde qui signifie hutte puis ferme et petite maison.

ETYMO DES HAMEAUX ET DES LIEUX-DITS N°5



St Lazare : Vient de l’hébreu Lazarus, le ressuscité de l’évangile et de l’italien lazaretto, maladrerie. Au Moyen-Age, une léproserie fut édifiée à cet endroit.
Le Theil : Vient du vieux français theil ou thil et du latin tilius. Il signifie tilleul.
Le Val Ozanne : Ozanne, variété de pomme à cidre mûrissant en octobre.
Les Vaux : pluriel ancien de val. Ex : Les Vaux de Vire

ETYMO DES HAMEAUX ET DES LIEUX-DITS N°4



Le Pré de la fosse : Fosse vient de fossa qui a pour signification vallon , creux... Cette dénomination est fréquente dans la région (les Fosses d’Enfer à St Rémy, la Fosse Arthour à St Georges de Rouelley)
La Fosse peut avoir été un lieu d’inhumation
Le Pré de la Planche : Planche vient du bas latin planca. A donné planche en français et planque en patois. Ici, cette dénomination indique qu’autrefois une passerelle rustique enjambait le ru qui traverse ce champ.
Les Roquix : vient du mot roque/roche qui en toponymie a le sens de maison forte (ex : Roquefort en Seine Maritime)

ETYMO DES HAMEAUX ET DES LIEUX-DITS N°3



Les Landes : endroit où poussaient de l’ajonc, des genêts et des bruyères.
La pièce mouillée : champ dont la terre reste humide.
Pont Erembourg
Doit-on écrire Pont Erembourg, Pont Erambourg ou bien encore Pont Errembourg ? Les panneaux indicateurs de direction sont une plaisante illustration de cette incertitude. Dans un ouvrage intitulé «Magni Rotuli» daté de 1108 l’endroit est dénommé Pons Eremborc. Eremborc était un chef de guerre saxon qui terrorisa la région entre 270 et 280 après JC. Ce patronyme d’origine germanique est formé de deux mots signifiant racine et cacher. Eremberte, Eentrude sont des variantes de ce nom. Il est à noter qu’il existe un village appelé Erembod en Flandre Orientale. Le nom Erembourg figure dans l’appellation ancienne d’une voie parisienne, la rue Erambourg de Brie, aujourd’hui rue Boutebrie. Actuellement, des bas-normands portent ce nom ou des variantes (Erambour, Hérembourg). En bref, Pont Erembourg vient du latin Pons (en français pont) suivi du nom de personne germanique Eremborc
.

ETYMO DES HAMEAUX ET DES LIEUX-DITS N° 2



Cailly : Calliacus, VIIème siècle. Cailly est une variante normano-picarde du type Chailly qui vient du mot cala signifiant pierre. Il peut également désigner un rocher, un pierre levée, une construction en pierre ou une carrière.
La Coursière : .Les noms de lieux se terminant par «ière» ou «erie» reposent sur un nom de famille. Ces suffixes ont valeur
dite de propriété. La présence d’une famille en un lieu finit par lui donner la propriété de l’endroit.
La Haye : parfois orthographié hay signifie haie. Mot de la même familialement : clore de haies; hayeux ouvrier qui établit ou répare les haies.

ETYMO DES HAMEAUX ET DES LIEUX-DITS N°1





Madeleine DENIS à la Brèche au Diable



L’Acre : nom d’une ancienne mesure agraire. Cette petite parcelle a une superficie d’environ 52 ares.
Le Bosq : mot qui vient du germanique bosk (ancien français : bosc) qui signifie bois
Le Bosq Hue : bois de Hue (nom de personne) patronyme de la même famille que Huet.
Le Breuil : duvet, premier plumage de l’oiseau qui vient de naître. Par comparaison, on a donné ce nom aux broussailles et aux buissons.
Le Bus : vient de l’ancien français bos, bus. Mot qui signifie bois.

TOPONYMIE



Le nom de la commune a peu tenté la recherche ou les interprétations. Il est vrai qu’il pose de sérieuses difficultés. L’appellation St Denis de Méré est relativement récente (XVIIIè siècle). Encore aujourd’hui, il n’est pas rare d’entendre des anciens dénommer le village «Méré». Méré vient du latin Méraium. Plusieurs formations homonymes
dérivent de ce mot : Mérey (Eure), Merry (Orne) et Merry (Yonne).
Il existe aussi deux Méré (Seine et Oise et Yonne). Selon Lucien Beszard, étymologiste illustre, le nom de Méré désigne une ferme , un village et une lande. La tradition locale prétend que la bourgade primitive s’élevait à proximité de la chapelle St Martin. Ce qui ne laisse aucun doute, c’est que quelques terres voisines portent les noms significatifs « de la ville» et «sur la ville», , comme souvenir peut-être de la localité disparue.

IMBROGLIO ADMINISTRATIF



Depuis la création des départements, le hameau «Pont Erembourg» connaît une situation particulière.
A cheval sur deux départements, ce petit village est un véritable imbroglio administratif : ce bourg dépend en effet à la fois de St Pierre du Regard et de St Denis de Méré. Il faut tout multiplier par deux : le conseil municipal, la gendarmerie, le service des ordures ménagères. Les conseillers généraux et les députés ne sont pas les mêmes. En outre, la frontière entre l’Orne et le Calvados n’est pas facile à déterminer et ses limites sont parfois source de conflits. Dans certaines maisons, on peut prendre ses repas dans un département et dormir
dans un autre.

SUR LE PLAN ADMINISTRATIF



Au cœur du Bocage Normand, St Denis de Méré se situe administrativement dans l’arrondissement de Caen et dans le canton de Thury-Harcourt. Au sud, son territoire s’arrête à la limite départementale du Calvados et de l’Orne. Celui-ci est aussi bordé par les communes de Berjou, Clécy, Condé sur Noireau et St Pierre du Regard. Enfin, le village est traversé par l’axe Caen-Laval et le sentier de grande randonnée N° 221.

REGARD



La commune de St Denis de Méré, située à 16 km de Thury -Harcourt et à 3 km de Condé sur Noireau faisait partie autrefois de ce dernier canton, elle est aujourd’hui dans celui de Thury -Harcourt. L’aspect de St Denis de Méré est pittoresque, une partie de son territoire, trop accidentée pour qu’on puisse la cultiver est couverte de bruyère et de bois. La commune est arrosée au sud par la rivière le Noireau qui traverse un de ses villages, le plus populeux «Le Pont Errembourg». Les propriétés sont comme dans presque toutes les communes du Bocage très morcelées. Les états de sections comprennent 3128 numéros différents. L’énumération des noms de tous ces lieux-dits seraient sans aucun intérêt, attendu qu’ils n’ont rien de remarquable et ne rappellent aucun souvenir historique ou légendaire.

Extrait d’une monographie rédigée en 1885 par L. HEUZE, instituteur.

LE PASSE



Le passé se recouvre d’un voile de plus en plus épais au fur et à mesure que les générations se succèdent. On peut essayer de lever un coin de ce voile, mais il est difficile de retrouver entièrement la réalité des choses car les mémoires ne sont pas toujours fidèles, beaucoup de documents écrits ont disparus, d’autres sont incomplets ou contradictoires.

MEMODOC XVIIème siècle



1709 : Réunion de la paroisse St Martin et de la paroisse St Denis.
1711 : Les derniers vestiges de la Maladrerie ont été rasés.
1739 : Existence attestée de la Fabrique Paroissiale.
1796 : Une quinzaine de chouans terrorise des fermiers de biens nationaux.

MEMODOC XIXème siècle



1806 : Existence attestée d’un moulin à blé à Cailly.
1822 : Construction du presbytère.
1826 : Construction de la filature Lemoine au niveau du confluent de la Vère et du Noireau.
1834 : Construction de deux filatures «Lefèvre»
1841 : Reconstruction du chœur de l’église.
1846 : St Denis compte 1124 habitants.
1847 : Début de la construction de la chapelle N.D des Vallées.
1848 : Construction de la filature de Cailly.
1855 : Construction de l’école de filles (rue de la Chasse).
1857 : Vente de la ferme des pauvres du «Val Auzanne»
1858 : Inauguration de N.D de Lourdes, monument qui commémore l’apparition de B. Soubirous.
1865 : Construction des Ponts de Chemin de fer (vallée du Noireau).
1870-71 : Occupation du village par les Prussiens.
1872 : Erection du calvaire situé au niveau de la bifurcation Cailly- Pont Erembourg.
1873 : Découverte d’une sépulture du VIIème siècle près du mur d’enceinte du cimetière.

dimanche 23 novembre 2008

MEMODOC XXème siècle


1912 : Erection du calvaire du cimetière.
1925 : La vallée est inondée.
1926 : Une cabine téléphonique est installée à l’agence postale.
1930 : St Denis est dotée de l’électricité.
1940 : Onze foyers possèdent le téléphone.
1944 : Le 14 juillet, le château est détruit par deux bombes. Le 4 août, un avion « Boston » est abattu au dessus de Cailly par la D.C.A. Le 14 août, un obus incendiaire tombe sur l’église. Le 18 août, la plupart des ponts de Pont Erambourg sont détruits.
1945 : Dissolution de la Fabrique paroissiale. Pont des Bordeaux : un élément du pont artificiel d’Arromanches est reconverti en pont.
1947 : Crues du Noireau et de la Vère. Pont Erambourg est inondé.
1952 : La construction de N.D des Vallées est terminée.
1955 : La reconstruction de l’église est achevée.
1958 : L’eau courante est installée dans la commune.
1974 : inondations mémorables.
1975 : Découverte de deux sarcophages d’époque franque
(VII ème siècle) au cimetière.
1980 : Déménagement de la mairie, rue de la Chasse vers la Place de l’Eglise.
1983 : Création du lotissement des Landes.
1986 : Parution du livre : un village du Bocage, St Denis de Méré.
1990 : Fermeture de l’agence postale
1993 : Inauguration de l’arboretum de la Royauté.
1994 : Erection du «monument des aviateurs» à Cailly.
1997 : L’ancienne mairie devient la résidence du Manoir.
1998 : Création du lotissement des Croisettes.
1999 : 40% de l’ensemble des constructions de St Denis de M ont été endommagés par la tempête du 26 décembre. Création de l’ACF (Amicale pour la mise en valeur de la voie ferrée Caen-Flers).

MEMODOC XXI ème siècle


2002 : Restauration du Pont des Bordeaux
2003 : Extension de la mairie
2004 : Aménagement du coeur de bourg
2008 : Elections municipales. J.P. Binet est le 4ème pontérembourgeois élu maire de St Denis de Méré. Ses prédécesseurs furent Messieurs Fouquet, Bonnefoy et Boisne.